lundi 4 janvier 2016

Les équipes dans les mauvais calibres

Volontairement ou pas, dans les classes C, chaque saison amène son équipe dominante. Il ne faut pas se surprendre de cette situation puisque cette classe accueille le plus d'équipes, donc le plus de joueurs.

Avant tout, il faut distinguer équipe dominante et excellente équipe.

Dominante : équipe qui gagne sans trop d'efforts et qui ne perd presque jamais ou pas du tout.
Excellente : équipe qui cumule les bonnes saisons sans nécessairement raser tout sur son passage. Ce sont souvent des gars qui jouent ensemble depuis plusieurs années. Des fois elle gagne, des fois elle perd.

Pour le B et le A, ce sont essentiellement les mêmes équipes qui, au fil des saisons, évoluent dans ces calibres. Donc la différence entre la force des joueurs est moins frappante.

Les causes qui provoquent les problèmes dans le C sont :
  1. Les nouvelles équipes qui ne savaient pas que le calibre était trop faible pour eux (remarquez que l'inverse est aussi possible : nouvelle équipe faible dans un calibre trop fort).
  2. Lors de l'inscription, l'équipe, même si elle comprend des gars qui jouent depuis plusieurs saisons, ne croyait pas que le calibre serait aussi faible et inique. 
  3. L'équipe s'est volontairement inscrite dans un calibre plus bas afin de dominer. Cela ne veut pas dire que l'équipe triche. La ligue a aussi sa part de responsabilités. La décote pour n'importe quelle raison ou l'absence de cote en sont deux.  
La décote doit être une exception, pas la norme. Par exemple, un seul joueur coté trop haut pour le reste de son équipe et qui l'empêche de jouer avec eux. 

Au cours de la saison, souvent à la demande d'un capitaine, certaines équipes changent de calibres. D'autres, même si elles ne perdent presque jamais, essuient un refus pour divers motifs.

Peut-être que trop de joueurs de ladite équipe joue déjà avec un autre club dans le calibre plus élevé suivant et monter l'équipe créait trop de conflits d'horaire.

De plus, toujours au cours de la saison, certains joueurs tardent à être coté tandis que d'autres le deviennent très rapidement. 

Il est impératif que les ligues protègent leurs calibres C et D. C'est dans ces classes qui a le plus de différence de force entre les joueurs et qu'il y a le plus d'équipes qui ne devraient pas y jouer.

Lors de l'inscription, surtout si l'équipe est connue, c'est-à-dire qu'elle a joué au moins la saison précédente, la ligue pourrait guider le capitaine vers le bon calibre.

La parité devrait être un mot souligné en rouge sur un post-it collé sur le réfrigérateur de chaque responsable de toutes les ligues.

Après une douzaine de matchs, les équipes qui dominent outrageusement devraient être automatiquement montée. Celles qui "mangent des volées" descendues au même moment. Cela devrait même être ajouté aux règlements des centres.

Pour ce faire, il faut que les responsables voient au moins un match de chaque équipe.

Ça m'amène à faire un lien avec des gestes que les ligues doivent ramener à l'ordre  : les comportements irrespectueux. En début de match, les commentaires désobligeants et le dénigrement ne devraient pas être tolérés.

Surtout une équipe dominante qui se la pète.

Attention cependant de ne pas confondre phrase quelconque lancée durant le match, lorsque l'intensité est à son maximum, et commentaires gratuits en début de match.

Une attitude cocky n'a pas à être prohibée, mais le respect de l'adversaire doit primer avant tout.

Les tentatives de blessure au dekhockey sont très élevées, des coups gratuits à l'insu ou non des arbitres. Il y a beaucoup d'invectives, de gars qui disjonctent, de manque de respect.

Ce sport est peut-être rendu à se demander pourquoi.

Une réunion avec les capitaines, au commencement de la saison, pour déterminer la ligne directrice de la ligue et la tolérance zéro envers ses gestes pourraient servir de point de départ.  

samedi 2 janvier 2016

L'écart entre chaque match

Pour les centres à surfaces multiples, chaque équipe devrait jouer au moins un match par semaine.

Il est compréhensible qu'un centre à surface unique ait de la difficulté à faire jouer ses équipes une fois par semaine. Il faudrait donc limiter le nombre d'inscriptions, mais puisque plusieurs ligues possèdent qu'une surface et si elle est externe, l'été est leur grosse saison.

Ces ligues ont besoin de ces revenus et de ces équipes.

Quoi qu'il en soit, il ne devrait pas exister un écart de dix, treize ou même quatorze jours entre deux matchs. Cela diminue l'intérêt et l'intensité de la saison puisque l'équipe qui n'a pas joué durant presque deux semaines risque de sortir rouillée à son retour à la compétition.

Et je sais de quoi je parle, mon équipe a eu bien de la difficulté à retrouver son synchronisme en première période en affrontant une équipe qui avait joué quelques jours auparavant. Nous nous sommes retroussés les manches les deux autres périodes pour soutirer un match nul.

Nous avions eu une pause de dix jours entre deux matchs. C'est beaucoup trop.

Quelquefois, lors du retour au jeu d'une équipe qui n'a pas joué depuis longtemps, il y a deux matchs en deux jours. C'est une situation un peu ridicule compte tenu que ça fait plus de dix jours que l'équipe ne joue pas. Et si les deux matchs sont aux heures les plus tardives, c'est pas toujours évident pour le corps, surtout quand on travaille tôt le matin.

Dans ces cas-là, il faut que le premier match soit tôt pour que le deuxième affrontement soit plus tard.

Si une équipe dispute deux matchs en deux jours ou dans la même semaine, pourquoi ne pas échanger une journée avec une équipe qui vit une longue pause et faire en sorte que chaque équipe puisse jouer un match par semaine?

Il faut aussi respecter les jours d'exception qui sont les vendredis et les samedis. Si la ligue demande de jouer deux vendredis ou deux samedis pour tout le calendrier, il ne faut pas que ça soit dix sauf si une équipe le demande.